Entre Histoire et fiction, « En suivant Robert Louis » est le titre de mon second roman.

Tess professeur de lettres en Écosse part spontanément en Lozère sur les traces de Robert Louis Stevenson après avoir étudié son œuvre en classe avec ses élèves. Elle loue une chambre d’hôte chez Gaston qui lui narre son pays et quelques souvenirs d’antan. Sur ses conseils, la jeune femme se rend pour sa première destination aux sources du Lot quand au détour du chemin, comme soulevé de terre un capuchon métallique attire son regard. L’objet ancien suscite la curiosité de Tess qui ne sera pas au bout de ses surprises. Un passé datant de la seconde guerre mondiale vient de resurgir…

Suite à la publication de mon premier ouvrage « Un goût amer », je souhaite faire publier mon second ouvrage en le proposant à des maisons d’éditions. Ci-dessous un extrait de ce dernier :

Extrait : En suivant Robert Louis
 » À l’entrée de la forêt un petit panneau signalait la direction que Tess suivit. Régulièrement elle prenait le temps de s’arrêter, d’admirer le paysage. Des camaïeux de vert habillaient tout autour d’elle la montagne, des taches de jaune, blanc et rose ornaient cette parure. Le chemin sinuait, montait, descendait pour remonter encore. Sur son parcours balisé de petits panneaux de bois, Tess croisa des vaches et taureaux dans leur enclos, et descendant en chemin inverse, plusieurs randonneurs qui arpentaient le chemin de grande randonnée parfois avec des ânes de bât. Quelques mots de politesse échangés et chacun repartait de son côté, d’un pas alerte.

Cela faisait un peu plus de deux heures qu’elle avait quitté sa chambre d’hôtes lorsqu’elle arriva aux sources, en passant sur une passerelle en bois installée au-dessus du vallon couvert de fleurs. L’endroit était magique, remarquable, par son conseil Gaston avait su bien l’aiguillée. Tess se pencha sur le ru et s’accroupit pour y plonger ses mains. L’eau glaciale courait, la fonte des neiges avait alimenté le cours d’eau et la prairie en était spongieuse. Tout à coup elle aperçut, alors que la terre avait dévalé et que des pierres avaient roulé lors des dernières pluies, un petit capuchon métallique à moitié enterré qui semblait être ancien. Tess creusa autour de l’objet qui une fois extirpé de sa loge s’avéra être un cartouche en cuivre. Intriguée elle dévissa le corps du cylindre et y découvrit un papier glissé à l’intérieur. Avec d’infinies précautions, elle déroula la feuille sur laquelle elle put lire un message. «